Dans cet article, nous visons à vous présenter un aperçu rapide et facilement assimilable des principales tendances et évolutions d’un secteur choisi des principales industries de transformation, dans l’une des régions que nous couvrons. Pour plus de renseignements sur les secteurs que nous couvrons, consultez cette section.
• Contribue 15 milliards de livres annuels à l’économie du Royaume-Uni
• Le R-U est un producteur mondial majeur de produits chimiques
• Les secteurs chimique et pharmaceutique sont la première source de recettes d’exportation du R-U, totalisant près de 50 milliards de livres annuels
• Plus de 4 milliards de livres sont investis en capital et en R&D par les sociétés chimiques et pharmaceutiques britanniques
• Ce secteur compte environ 140 000 salariés directs et soutient en gros un demi-million d’emplois dans l’économie du pays
• Ses travailleurs hautement qualifiés gagnent en moyenne 30 % de plus que ceux du secteur manufacturier britannique en général
(Source : The Chemical Industries Association ou CIA, l’Association britannique des industries chimiques)
Au Royaume-Uni, cette industrie est le plus gros exportateur de produits manufacturés et, tout en ayant une part de marché relativement faible au niveau mondial, elle reste un atout considérable pour le pays.
Suite au résultat « Brexit » du référendum de sortie de l’UE, nous constatons l’émergence de multiples opinions. Deux enquêtes récentes du secteur offrent des vues diamétralement opposées sur l’avenir. Pour certains, les cinq prochaines années seront sombres tandis que d’autres voient dans l’amélioration récente de la performance du marché une représentation de l’avenir. La seule certitude pour l’industrie britannique dans sa globalité, industrie chimique comprise, est que l’incertitude règne
Tout en étant positifs, de nombreux leaders de l’industrie sont désireux d’obtenir l’appui du gouvernement et une législation qui protègent le futur de l’industrie. Ils perçoivent comme essentielle l’autonomie du Royaume-Uni pour fabriquer et fournir des produits chimiques et la CIA, qui a le soutien de nombreux leaders y compris NEPIC, font du lobbying auprès du gouvernement dans ce but. Les raffineries ferment depuis déjà plusieurs années, et si cette tendance s’étendait aux usines de produits chimiques de base et intermédiaires (acier et oxyde d’éthylène), nous deviendrions dépendants d’importations. Cette situation ne serait pas bonne pour le solde des échanges, réduirait notre indépendance et affaiblirait notre position lors de négociations commerciales. Pour en savoir plus, lisez cet article (en anglais).
Il reste six raffineries au Royaume-Uni : Exxon Fawley, Valero Pembroke, Essar Stanlow, PetroIneos Grangemouth, Phillips 66 et Total Humber. La concurrence internationale est féroce et d’autres fermetures sont possibles, la dernière étant celle de Murco en 2014. Si cette tendance se poursuivait, l’autonomie de la capacité de raffinage du R-U serait menacée.
L’approvisionnement et la production de matières premières chimiques sont en ce moment parmi les plus puissants moteurs d’activité. Le désir de réduire la dépendance aux combustibles fossiles, dans le contexte de faibles coûts du pétrole, présente un dilemme. Des sources alternatives de matières premières sont activement recherchées, comme Ineos qui commence à importer par mer de l’éthylène provenant des États-Unis. L’utilisation de déchets comme matière première est également en cours de développement par Tourian Renewables, qui utilise des mélanges de plastique et de cellulose provenant d’emballages, dans d’autres processus.
Dès l’annonce du résultat de Brexit du référendum, Protel a constaté la mise en attente immédiate de nombreux projets et d’investissements potentiels en capital. Par la suite, s’est produit un lent retour de projets et de dépenses revenant à l’avant-scène, au fur et à mesure que les entreprises devenaient moins craintives de l’environnement commercial post-Brexit. De façon très générale, nous nous situons où nous étions avant le référendum, avec des perspectives assez positives résultant de notre couverture de suivi et de nombreux acteurs de l’industrie.
Il existe cependant de grandes inquiétudes au sujet des évolutions de la situation dans les deux années à venir. Mentionné plus haut, le manque de compétitivité sur le marché mondial est perçu comme une véritable menace. Les investissements provenant d’organisations dont le siège est situé outre-mer pourraient se tarir, ou des délocalisations pourraient être décidées – il y a trop d’inconnues à ce stade pour faire des prévisions et cela inquiète la communauté financière.
Chez Protel nous nous concentrons sur les investissements en capital, aussi pendant les périodes d’incertitude nous constatons une baisse des programmes de projets, quoique l’industrie chimique soit quelque peu à l’abri de cet effet. La raison tient à la nature de cette industrie aux processus lourds, qui requiert des dépenses constantes pour le simple maintien des usines en activité. Cela se traduit par un flot constant de projets d’entretien, d’arrêts programmés et d’assistance technique, dont certains sont financés comme coûts d’exploitation, d’autres d’investissement.
Chez Protel, nous communiquons actuellement sur environ 200 projets chimiques actifs avec une valeur potentielle d’investissement de 6,4 milliards de livres et une valeur moyenne de 32 millions de livres par projet.
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