Dans cet article, nous visons à vous présenter un aperçu rapide et facilement assimilable des principales tendances et évolutions d’un secteur choisi des industries de transformation, dans l’une des régions que nous couvrons. Pour plus de renseignements sur les secteurs que nous couvrons, cliquer ici.
Notre précédent article traitait des raisons des perspectives positives de l’industrie pharmaceutique européenne pour l’année à venir. Malgré une situation apparemment plus complexe au Royaume-Uni, le tableau est resté majoritairement positif pour la France, la Belgique et les Pays-Bas.
Si l’on observe de près les activités pharmaceutique et biotechnologique en Europe, les niveaux d’investissements en capital tirés de notre base de données démontrent un bon dynamisme. La confiance et l’optimisme du marché sont élevés et le niveau d’investissement reste très important par rapport à la période précédente, quoique le schéma de chaque pays ait légèrement changé.
Nous continuons de constater l’approbation de la grande majorité des projets, tandis qu’au Royaume-Uni les investissements dans l’industrie pharmaceutique ont légèrement plus tendance à être mis en attente pendant que leurs plans sont révisés. Dans les trois régions de France, de Belgique et des Pays-Bas, nous constatons une bien moindre incidence de l’incertitude sur les marchés pharma/biotech. Nous n’avons pas de raison de penser que cette tendance changera dans l’année qui vient, ni dans la suivante.
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Les sociétés d’ingénierie sont généralement très sollicitées. Plusieurs parmi les plus importantes ont même défini une taille minimum des programmes sur lesquels travailler, afin de fixer des priorités en termes de charge de travail. Cela offre une importante occasion pour les acteurs de petite et moyenne taille, car nous anticipons une valeur moyenne potentielle de projets autour de 11 à 15 Mio d’euros sur la France, la Belgique et les Pays-Bas.
Comme précédemment, la santé animale et les produits sanguins restent les tendances qui se distinguent sur l’ensemble des trois régions, qu’accompagnent d’importants investissements destinés à soutenir ces types de produits.
Le report du délai d’entrée en vigueur dans l’UE des processus d’authentification par sérialisation (actuellement fixé à février 2019, avec peut-être une certaine latitude) signifie que ce potentiel existe encore pour les fournisseurs des secteurs du traçage, de la sérialisation et de la traçabilité en matière d’emballage pharmaceutique. La plupart des principaux fabricants de produits pharmaceutiques ont mis en œuvre des plans pour s’y conformer. À cet effet, de nombreuses organisations plus petites ont encore besoin d’aide pour satisfaire aux normes requises : c’est un domaine représentant une opportunité significative pour les fournisseurs de solutions durant 2018/2019.
Ce que nous couvrons :
Dans notre moteur de recherche MyProtel, nous suivons actuellement :
• 88 projets actifs en pharma/biotech et laboratoires ;
• représentant un investissement potentiel combiné évalué à 1,36 milliards d’euros ;
• la valeur moyenne d’un projet étant de 15 millions d’euros.
Par rapport à la période précédente, la valeur moyenne des projets et la valeur globale d’investissement potentiel ont augmenté: cela s’explique par un plus petit nombre de programmes individuels. Aux Pays-Bas, sur la moyenne 2018/2019, nous constatons des investissements en pharma/biotech plus nombreux et à plus grande échelle.
Parmi les principaux investisseurs de 2018, citons :
• MSD Animal Health – 501 millions d’euros
• Nutricia Cuijk – 240 millions d’euros
• MSD Oss – 120 millions d’euros
• Sanquin Blood Supply – 87 millions d’euros
Dans notre moteur de recherche MyProtel, nous suivons actuellement :
• 115 projets actifs en pharma/biotech et laboratoires ;
• représentant un investissement potentiel combiné évalué à 1,32 milliards d’euros ;
• la valeur moyenne d’un projet étant de 11 millions d’euros.
En Belgique, la situation est restée pratiquement identique à elle-même d’une année sur l’autre, avec une légère baisse à la fois du nombre de projets et de leur valeur totale. Il reste toutefois un énorme potentiel pour les fournisseurs des secteurs pharmaceutique et des biotechnologies belges, alors que nous nous rapprochons de 2019.
Parmi les principaux investisseurs de 2018, citons :
• UCB Pharma – 208 millions d’euros
• Zoetis Belgium – 140 millions d’euros
• Pfizer Belgium – 120 millions d’euros
Dans notre moteur de recherche MyProtel, nous suivons actuellement :
• 213 projets actifs en pharma/biotech et laboratoires ;
• représentant un investissement potentiel combiné évalué à 2,84 milliards d’euros ;
• la valeur moyenne d’un projet étant de 13 millions d’euros.
En France, les niveaux d’investissement prévus se sont maintenus depuis que nous avons publié notre article précédent couvrant les investissements pharma/biotech. Le profil des investissements reste beaucoup plus marqué vers les programmes de projets de taille petite à moyenne, car de plus nombreuses entreprises nouvelles ou dérivées (« spin-out ») commencent à planifier leur capex pour l’année à venir, ayant souvent recours à leurs ressources internes de conception.
Parmi les principaux investisseurs de 2018, citons :
• Sanofi-Pasteur – 487 millions d’euros
• LFB Group – 410 millions d’euros
• Les Laboratoires Servier Industrie – 286 millions d’euros
Globalement, la confiance reste solide sur l’ensemble des trois pays (voir ici de plus amples informations sur notre couverture). Les niveaux d’investissement sont très vigoureux dans les grandes organisations comme chez les petits producteurs, sur l’ensemble d’une variété de programmes de projets. Par rapport à l’année dernière, le tableau à l’horizon 2019 a légèrement évolué pour la France, la Belgique et les Pays-Bas.
Alors que précédemment nous voyions clairement que les activités étaient concentrées sur les plus gros sites, cela ne reste le cas qu’aux Pays-Bas et en Belgique, tandis qu’en France nous observons une plus grande variété de programmes de projets se dessiner dans un contexte manufacturier plus diversifié.
Comme pour l’année dernière, il existe une quantité considérable de potentiel pour les fournisseurs de biens d’équipement et de services associés, sur l’ensemble de l’industrie pharmaceutique en France, en Belgique et aux Pays-Bas. L’incertitude dont nous avons constaté l’incidence sur le paysage pharmaceutique du Royaume-Uni n’a eu que très peu d’impact sur les plans et le capex des fabricants des pays traités ici.
Pour les fournisseurs basés au R-U ou en Irlande, cela signifie qu’il vaut la peine d’investiguer comment résoudre les défis posés aux petites et moyennes organisations actives dans l’industrie pharmaceutique européenne, particulièrement ceux liés aux emballages et au traçage.
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