Dans cet article, nous visons à vous présenter un aperçu rapide et facilement assimilable des principales tendances et évolutions d’un secteur choisi des industries de transformation, dans l’une des régions que nous couvrons. Pour plus de renseignements sur les secteurs que nous couvrons, cliquer ici.
Dans notre précédent article, nous avions noté deux différences importantes entre les marchés pharmaceutiques de la France et du Bénélux, tous deux vastes mais cependant distincts. Dans l’ensemble de l’industrie pharmaceutique de Belgique et des Pays-Bas, la taille moyenne des investissements en capital est généralement plus élevée qu’en France, où cette activité de capex s’étale sur des programmes plus petits et plus nombreux. Alors que nous traversons 2016, cette tendance se confirme clairement et même au-delà.
Pays-Bas
Dans notre moteur de recherche MyProtel, nous suivons actuellement :
- 134 projets actifs en pharma / biotech et laboratoires
- représentant un investissement potentiel combiné évalué à 1,2 milliards d’euros
- la valeur moyenne d’un projet étant de 9 millions d’euros
En tête de ces 3 régions, les Pays-Bas bénéficient du niveau de nouvel investissement en capital en plus forte évolution et le plus élevé des marchés pharmaceutique et des biotechnologies. De nombreux acteurs majeurs dépensent d’énormes quantités sur une variété d’applications pharmaceutiques. Abbott, MSD, MedImmune et d’autres bénéficient d’un flux vigoureux d’investissements, avec de nouvelles installations, modernisations et expansions prévues afin de servir de nouveaux processus et de nouveaux produits.
Belgique
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- 137 projets actifs en pharma / biotech et laboratoires
- représentant un investissement potentiel combiné évalué à 1,8 milliards d’euros
- la valeur moyenne d’un projet étant de 13 millions d’euros
En Belgique, l’activité s’est légèrement ralentie par rapport à la période précédente. Il reste encore cependant un grand nombre de programmes prévus de projets d’investissement dont la valeur moyenne est élevée. Un certain éloignement de la fabrication d’ingrédients pharmaceutiques actifs et de produits de base est visible. Genzyme à Geel et Pfizer à Puurs restent des points chauds d’investissement à grande échelle. Inversement, l’activité d’investissement de GSK sur les deux sites de Rixensart et Wavre a considérablement ralenti.
France
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- 292 projets actifs en pharma / biotech et laboratoires
- représentant un investissement potentiel combiné évalué à 2,6 milliards d’euros
- la valeur moyenne d’un projet étant de 12 millions d’euros
En France, la tendance reste marquée par de multiples projets de modernisation à petite échelle et de redéveloppement, par contraste avec les projets de nouvelles constructions et d’expansion de plus grande taille, que nous suivons en Belgique et aux Pays-Bas. Quelques cas font cependant exception. Grâce à de nouveaux développements, tels que des lancements de produits, les développements chez AstraZeneca, Ispen BioPharma et Sanofi vont à contre-courant de cette tendance largement répandue vers de petits programmes, constatée dans le marché pharmaceutique français en général.
Malgré la délocalisation répandue de la production d’ingrédients pharmaceutiques actifs et d’autres fonctions de traitement primaire vers des pays plus concurrentiels comme la Chine, la majorité des productions de haut niveau et spécialisées des secteurs pharmaceutiques et des biotechnologies sont maintenues en France, en Belgique et aux Pays-Bas.
Parmi les domaines bénéficiant d’investissements croissants, citons celui des produits sanguins, par exemple CAF-DCF en Belgique, Sanquin aux Pays-Bas et LFB en France – tous prévoyant de nombreux programmes de projets.
La transition vers une plus grande efficacité énergétique et l’importance croissante d’un blason écologique reste motivée par des facteurs à la fois légaux et de responsabilité sociale. Des acteurs majeurs comme Sanofi cherchent maintenant à investir pour une meilleure efficacité énergétique et sa nomination d’un spécialiste de l’environnement vise clairement à mieux répondre aux exigences environnementales afin de devancer ses concurrents. Sont également envisagées des solutions innovantes en matière d’environnement, telles que la récupération de chaleur.
La transformation secondaire connaît aussi d’importants changements liés à de nouvelles exigences de sérialisation et de traçabilité de l’emballage pharmaceutique, qui sont progressivement mises en œuvre dans le monde entier. Pour l’Europe, l’échéance serrée de 2018 signifie qu’il existe pour les fournisseurs de solutions innovantes d’emballage des opportunités importantes d’aider les utilisateurs finaux à satisfaire à ces prochaines exigences légales. La tendance continue à des améliorations en matière d’automatisation et d’efficacité du processus d’emballage représente un autre domaine prometteur de potentiel pour les fournisseurs.
En France, en Belgique et aux Pays-Bas, les secteurs pharma/biotech et des laboratoires restent globalement compétitifs et vigoureux en termes d’investissement de capex. L’équilibre et le mix de cet investissement est en train de changer, à l’image des pressions économiques mondiales et des nouvelles exigences législatives qui ont apporté quelques incertitudes. Ce contexte compétitif est passé des utilisateurs finaux aux fournisseurs d’équipements et de services. En conséquence, ces derniers doivent tirer parti de l’intelligence de marché pour choisir le moment de leur démarche commerciale et adopter la vente axée sur les solutions, afin d’aider les utilisateurs finaux à répondre aux pressions et défis internes et externes actuels.
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