Protel fait le suivi des activités de projets de capex sur l’ensemble des secteurs de transformation principaux, afin d’aider les fournisseurs à remporter de nouvelles affaires. Dans cet article, nous cherchons à vous donner un aperçu des perspectives futures de l’un des domaines que nous couvrons. Cette fois-ci, nous dressons le tableau actuel et prochain des secteurs des denrées alimentaires et des boissons en France, en Belgique et aux Pays-Bas.
Dans notre précédent article, nous avions dressé un tableau principalement positif des secteurs des denrées alimentaires et des boissons pour les nouvelles régions que nous couvrons en France, en Belgique et aux Pays-Bas. Depuis, le flux de projets s’est considérablement accru avec l’addition d’un bon niveau de nouveaux programmes d’investissement et d’autres déjà en cours.
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Néanmoins, ces industries n’ont pas échappé au ralentissement économique mondial et elles devront faire face à de nombreuses épreuves en 2020 et au-delà. De façon générale, la confiance sur l’ensemble des trois pays demeure à un niveau plus faible qu’auparavant.
La difficulté additionnelle qu’impose maintenant la flambée de coronavirus va probablement légèrement l’éroder à court et moyen terme, dans la mesure des restrictions appliquées en France, en Belgique et aux Pays-Bas sur la construction.
Pour le moment, les sociétés continuent de prendre des décisions d’approvisionnement et les livraisons de biens d’équipement sur site se poursuivent. Cette situation est avérée pour une variété de types de projets, notamment liés au rendement, à l’optimisation, à l’entretien ou au remplacement de pièces, aux modernisations ou aux augmentations de capacité de production, quoique leur progression soit lente. L’accès des personnes sur site reste cependant une problématique majeure. Cette difficulté a des répercussions sur les travaux préliminaires de conception dans les cas de nouveaux projets et le commencement de nouvelles constructions.
La nature même des secteurs des denrées alimentaires et des boissons signifie que le flux de projets pourra ralentir à cause du Covid-19, mais il existe cependant encore une quantité importante de capex prévu ou en cours pour 2020. Que la construction soit restreinte ou pas, les fournisseurs doivent s’assurer de tirer parti du temps à disposition afin de bâtir de nouvelles relations et d’élargir leur réseau, prêts à en tirer profit dès que les projets progressent à nouveau rapidement.
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Les activités de fusions-acquisitions ont ralenti, même si nous constatons qu’une grande proportion des investissements soit initiée par des organisations misant sur l’innovation après avoir acquis des start-ups.
Pour chacun des trois pays, les ingrédients font l’objet d’importants niveaux de capex. Le comportement des consommateurs, sensibilisés par l’environnement, continue de stimuler les investissements en capital.
Les thèmes que nous rencontrons sont les sous-produits, la durabilité, les produits de remplacement de la viande à base de végétaux et les produits alternatifs riches en protéines, qui devraient tous rester d’actualité en 2020.
Les producteurs alimentaires ont pour objectifs d’améliorer rendements et durabilité, et l’industrie laitière en particulier cherche à capter de la valeur ajoutée au niveau des produits alternatifs. Améliorations des emballages et recherches de remplacements recyclables constituent également des centres d’attention pour l’ensemble de ces producteurs.
Nous anticipons qu’un moindre nombre de projets de nouvelles installations ne figure dans le flux, car les ressources d’ingénierie restent mobilisées par les phases de mise en place. Les activités de construction continuent d’avoir lieu pour l’essentiel, et il est donc impératif de se tenir à jour des projets qui avancent. Nous attendons un rebond des activités de nouvelles installations une fois que la crise actuelle se résorbe. Quand cela se produira reste bien entendu sujet à de rapides changements.
Sur notre moteur de recherche MyProtel, nous couvrons actuellement 156 projets actifs du secteur alimentaire-boissons. Ces projets représentent ensemble une valeur potentielle combinée de capex légèrement supérieure à 4,6 Md d’euros. Les détails complets de toutes ces opportunités de projets sont accessibles à nos abonnés. Pour en savoir plus, demandez un exemplaire gratuit d’une de nos fiches projets.
Si le niveau de confiance est légèrement plus faible que l’année dernière, il est vrai que des potentiels importants demeurent pour les fournisseurs de biens d’équipement et de services des secteurs des denrées alimentaires et des boissons. En France, en Belgique et aux Pays-Bas, nous rendons compte des progrès d’une grande quantité de programmes de projets de capex de diverses tailles, mais dont la valeur moyenne se situe légèrement au-dessus de 29 Md d’euros.
Tandis que des incertitudes persistent autour des phases de construction et de mise en place, il est probable que ces projets progresseront vite une fois approuvés ; il est donc bien avisé de suivre étroitement leurs développements, afin de bien évaluer quand les approcher
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