Secteur de l’agro-alimentaire et des boissons au Royaume-Uni

Les perspectives 2023

Les perspectives 2023 pour les projets de capex liés au secteur de l’alimentaire et des boissons au Royaume-Uni sont fluctuantes et en pleine évolution. Le secteur ne cesse d’être confronté à d’importantes pressions qui contraignent les fabricants à revoir leurs programmes de capex. Alors que de nombreuses mises en œuvre de projets devaient être lancées début 2023, elles sont aujourd’hui retardées en raison de difficultés persistantes. Cependant, les projets de capex ne sont pas pour autant annulés ou réduits. Les investissements en matière de denrées alimentaires et de boissons sont en pleine transformation. Certains types de projets sont porteurs et représentent un excellent potentiel pour des fournisseurs de biens de capital et de services, sous réserve qu’ils identifient les opportunités et prennent contact à un moment opportun, compte tenu de l’évolution rapide de ces projets. Cela peut leur permettre de se distinguer des grandes entreprises concurrentes. 

Tendances et défis du secteur alimentaire et des boissons

Des pressions externes, telles que les pénuries de ressourcement, le coût de l’énergie et l’inflation, transforment le type de projets de capex qui émergent en 2023. Ainsi, les projets qui se concentrent sur la performance énergétique sont priorisés par rapport à d’autres impliquant la construction de nouveaux bâtiments. Par ailleurs, des questions de capacité impactent la mise en œuvre de certains projets, puisque des projets de grande ampleur qui sont reportés ou mettent plus longtemps à être approuvés accaparent les ressources humaines. Cela entraîne une diminution de la taille de nombreux projets, l’accent étant mis sur l’amélioration et l’optimisation de l’espace existant ou la réalisation de petits projets d’extension par des ressources internes.

Les tendances principales capex 2023/2024

Voici une sélection des principales tendances de capex qui se dégagent pour 2023 et 2024 :

• automatisation ;
• optimisation ;
• performance énergétique ;
• récupération de chaleur fatale ;
• emballages écologiques ;
• protéines alternatives ;
• dark kitchens ou « cuisines de l’ombre » (restaurants possédant uniquement une cuisine professionnelle où les plats préparés sont livrés à des clients ayant passé commande depuis des applications telles que Deliveroo…) ;
• produits enrichis en CBD ;
• produits sans alcool ;
• viande cultivée ;
• ingrédients en B2B ;
• fermentation ;
• produits free-from ou « sans » ;
• produits surgelés ;
• agriculture verticale ;
• produits fabriqués au Royaume-Uni ;
• R&D et innovation ;
• livraison à domicile (box culinaires, e-commerce) ;
• matériel de distillerie ;
• entreposage frigorifique et stockage à température contrôlée.

Ce que nous couvrons

Protel suit actuellement 380 projets de capex actifs en lien avec l’alimentaire et les boissons au Royaume-Uni. Ces projets représentent une valeur potentielle combinée de capex légèrement supérieure à 5,7 milliards de livres sterling (6,6 milliards d’euros), avec une valeur moyenne de 15 millions de livres sterling (17 millions d’euros) par projet.

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Un graphique montrant la mise en œuvre prochaine des investissements (valeur totale potentielle des investissements) par région est présenté ci-dessous :

Voici une sélection d’investisseurs principaux que nous suivons (les détails de ces projets sont accessibles sur notre plateforme MyProtel pour nos abonnés) :

• Arla
• Danish Crown
• Apetito
• Britvic
• AMFRESH
• Greggs
• Cranswick
• Del Monte
• Simpsons Malt
• Heinz
• Coca-Cola
• Lofthouse of Fleetwood

Conclusion-du secteur alimentaire et des boissons

Dans l’ensemble, nous avons certes assisté à un ralentissement mais certains projets de grande ampleur devraient reprendre au 3^e trimestre 2023. Certains programmes sont confrontés à des calendriers allongés et des échéances reportées, mais de nombreux projets continuent à progresser. S’ils ont tendance à être de plus faible ampleur, plusieurs de ces projets atteignent des valeurs de capex relativement élevées. Les pressions budgétaires se sont quelque peu assouplies puisque l’augmentation des coûts de construction s’est ralentie. Cependant, les enjeux liés à la capacité en ressources humaines entraînent de vrais blocages. Les délais de livraison de l’équipement et des matériaux demeurent plus longs que ce qu’ils étaient, contribuant également à l’allongement des périodes de mise en œuvre.

Les coûts énergétiques sont à la fois un facteur stimulant et limitant pour le capex. Ils polarisent des projets liés à la performance et à l’optimisation énergétiques, tout en paralysant d’autres projets qui sont devenus non viables en raison du coût énergétique élevé de la production.

Le 3^e trimestre 2023 devrait marquer un tournant, avec le redémarrage de certains projets de capex de grande ampleur, face à ces projets d’extension ou d’amélioration.

Malgré cela, de nombreux projets de capex font l’objet de priorisations et de calendriers accélérés pour tirer parti des bénéfices de l’automatisation, de l’efficience et de l’optimisation. Par conséquent, il est crucial que les fournisseurs suivent avec précision les projets sélectionnés pour être mis en œuvre. Ils peuvent alors viser à instaurer des relations durables avec des contacts et acteurs clés afin d’augmenter leurs chances d’être impliqués dans ces projets.

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