Tendances de l’industrie en Irlande en 2016

Dans cet article, nous visons à vous présenter un aperçu rapide et facile à assimiler des principales tendances et évolutions d’un secteur choisi des industries de transformation, dans l’une des régions que nous couvrons. Pour plus de renseignements sur les secteurs que nous couvrons, cliquez ici.

Renforcement des perspectives positives pour l’Irlande, grâce à de fortes activités d’investissement

Sur un plan général, l’Irlande est le meilleur élève de l’économie européenne, avec un taux de croissance annuel de quelque 7,5 %. La question de savoir si cela se traduit par un environnement plus favorable pour les investissements en capital est légèrement plus complexe, mais les perspectives de l’Irlande pour 2016 sont très positives sur l’ensemble des principales industries de transformation.

Beaucoup de projets importants de capex sont prévus, dont une large proportion est déjà approuvée d’un point de vue financier, avec l’aide d’une solide performance économique et du soutien politique des investissements étrangers. Les géants pharmaceutiques tels que Bristol Myers Squibb et Alexion mènent la charge, avec des programmes d’ampleur gigantesque.

Parmi les domaines particulièrement vigoureux, citons les dispositifs médicaux, la production pharmaceutique primaire et secondaire, ainsi que la transformation alimentaire. L’industrie des dispositifs médicaux à elle seule bénéficie de quelque 500 Mio d’euros d’investissement par an sur 6 sites, un niveau qui est resté élevé depuis 3 ans.

Ces gros projets révèlent un plus large problème auquel font face les industries irlandaises de transformation, et en particulier celles de la pharmacie et des denrées alimentaires et des boissons : celui des ressources. Le réinvestissement rapide que connait l’Irlande, incluant d’énormes quantités d’investissement étrangers provenant d’organisations internationales, a mis à rude épreuve les ressources réduites du pays en matière d’ingénierie et de techniques. L’investissement d’environ 700 Mio d’euros d’Alexion, couplé à celui de 1,4 Md d’euros de capex que prévoit BMS illustrent bien le problème : dans un effort visant à mettre en œuvre les projets, les ressources qualifiées sont maintenant en très forte demande.

La fuite des cerveaux généralisée dans la période qui a suivi la récession est maintenant considérée comme un facteur contributif des retards que nous constatons sur l’ensemble des activités de capex en 2016. Tandis que des programmes sont planifiés, beaucoup d’entre eux sont retardés à cause de problèmes internes de ressources ou de pressions politiques externes. Les travaux de conception, lorsque ces pressions sont devenues trop importantes, sont souvent effectués à l’étranger. Des interventions de la part du gouvernement ont déjà débuté pour combattre cet état de fait.

Les sociétés recrutent constamment pour combler les manques des projets en suspens. Beaucoup de projets sont différés pendant que les clients attendent l’équipe de spécialistes du sous-traitant principal.

Les implications pour l’industrie pharmaceutique irlandaise de l’attaque du gouvernement des États-Unis sur la stratégie de changement de domicile fiscal d’entreprises au profit d’un pays à plus faible taux d’imposition, baptisée « tax inversion », ont fait l’objet d’un article que nous avons précédemment publié. Ce phénomène reste un facteur important de motivation des activités d’investissement, le déménagement du siège de Pfizer vers Dublin ou Cork illustrant bien l’effet de ces nouvelles législations sur l’Irlande. Pfizer, qui sera bientôt la plus grosse société cotée d’Irlande, apportera d’énormes niveaux d’investissement avoisinant 500 Mio d’euros. En plus de ses bureaux aux Etats-Unis, Pfizer devrait également créer un siège situé au Global Financial Shared Services, Ringsend à Dublin, qui abritera quelque 150 employés.

Les secteurs des denrées alimentaires et des boissons, de la production de viande, de la distillerie et du lait se portent encore bien. Dans ce dernier, qui représente entre 8 et 10 % du PIB de l’Irlande, l’impact de la levée des quotas laitiers n’a pas été aussi prononcé qu’il était anticipé.

Secteur de la pharmaceutique/ biotechs & laboratoires en Irlande – Nos données :

Ce que nous recensons dans notre base de données MyProtel :
• 157  projets d’investissement actifs
• d’une valeur potentielle totale de 6.5 milliards d’euros

Secteur de l’alimentaire et des boissons en Irlande – Nos données :

Ce que nous recensons dans notre base de données MyProtel :
• 94 projets d’investissement actifs
• d’une valeur potentielle totale de 960 milliards d’euros

En conclusion :

Pour les fournisseurs, les perspectives positives sont impressionnantes : malgré les problèmes de ressources qui heurtent les activités de projet, les opportunités sont réellement vastes. Les pénuries de compétences signifient que les projets en suspens peuvent continuer de représenter des occasions pour les fournisseurs cherchant à établir des relations avec les utilisateurs finaux. Dans le contexte d’une industrie clairement regroupée se développant en différents secteurs, des relations récurrentes, à long terme, sont la clé du succès.

Globalement, l’Irlande reste très dépendante de la situation économique mondiale. Nous anticipons que le niveau élevé d’investissement constaté dans les marchés clés de Protel, malgré quelques difficultés et incertitudes au niveau des ressources, devrait se poursuivre jusqu’en 2017.

Pour obtenir des informations sur des projets spécifiques, y compris les coordonnées des contacts dont vous avez besoin pour lancer votre processus de vente au bon moment, prenez contact avec notre équipe.